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Benjamin Mercier
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De temps en temps la pause s’impose

20 Mars 2017 par Benjamin Mercier dans la catégorie Entrainement

Depuis deux jours, j’ai été obligé de ne pas courir. Ce n’était pas un manque de temps : je crois que je suis mûr pour me lever plus tôt afin de pouvoir courir. C’était physique. Le rhume a été plus fort que mon envie de courir. Je ne tenais pas debout, je grelottais… Bref, il était totalement déraisonnable de faire une sortie même modeste.

Ces deux jours de repos m’ont permis de renforcer mon envie de courir. Dès que j’ai aperçu un coureur durant ces trois jours, j’ai ressenti un mélange d’envie et de haine. Dimanche matin, avant de me lever, je me suis dit : c’est bon, je suis guéri. Malheureusement toux et températures m’ont rappelé que les sensations pouvaient être trompeuses. J’ai pris mon mal en patience. En trois jours, j’ai consulté vingt fois le calendrier des courses que j’aimerai faire, cinquante fois celui de celles auxquelles je n’étais pas inscrit mais que je ne pouvais pas faire à cause de cette sacrée température. Bref, je me suis rendu compte (mais je le connaissais déjà fort bien) de mon degré de dépendance à la course. Moins je cours, plus j’ai envie de courir.

Cet état m’est rapidement apparu comme étant presque obsessionnel et m’a permis de me demander s’il n’était pas nécessaire de s’arrêter de courir de temps en temps. Plutôt que de trépigner chez moi ou de partir à mon entraînement du lundi, je me suis dit que j’allais me renseigner sur ce sujet.

La coupure annuelle ne doit pas être involontaire – à cause d’un rhume ou d’une blessure. Elle doit etre décidée et planifiée par le coureur, en fonction de ses objectifs, de son calendrier de course mais surtout de ses besoins.

En effet, la coupure permet au corps de se reposer. Les muscles peuvent se reconstruire avec la fabrication de nouvelles fibres. Les microtraumatismes se réparent.

La coupure est profitable au mental. La reprise se place sous l’angle de l’envie, de la combativité après deux semaines d’arrêt. Il est possible de choisir plus types d’arrêt : complet, progressif… D’autres sports peuvent être pratiqués si le coureur veut éviter de trop perdre. Ce qui est sûr c’est que tous les ans, la pause s’impose…

Promis cette année j’arrête de courir… mais quand… En tout cas pas, pas demain, j’ai trop hâte de reprendre.

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